La dégénérescence maculaire liée à l’âge
La DMLA est une maladie sévère qui atteint la partie centrale de la rétine : la macula. Elle est la cause d’une diminution de la vision centrale et des détails perçus.
Il y a plusieurs origines possibles à la DMLA. Elle peut être héréditaire, le tabac, certaines pathologies cardiovasculaires peuvent également favoriser l’apparition d’une DMLA. L’Institut de la Vision à Paris envisage également un facteur inflammatoire qui doit être pris en compte dans le traitement et les moyens préventifs.
La prévention de la DMLA passe par une activité physique régulière et à une consommation d’acides gras omégas-3, d’anti-oxydants. Il est donc recommandé de manger au moins 2 à 3 fois par semaine du poisson.
Au début de la maladie nous parlons de MLA : maculopathie liée à l’âge. On retrouve des drusens maculaires (petits dépôts blancs) qui sont analysés grâce à l’OCT maculaire. Il n’y a, à ce stade aucun symptômes. La conduite à tenir est un meilleur équilibre alimentaire et l’arrêt du tabac. La prise de compléments alimentaires peut être envisagée.

Au stade de DMLA, il en existe deux formes :
La DMLA exsudative se manifeste par une baisse de l’acuité visuelle brutale ainsi que l’apparition d’une tache noire au centre de la vision. Il peut également y avoir des déformations de lignes droites.
Il est nécessaire de faire un fond d’œil ainsi qu’un OCT maculaire pour confirmer le diagnostic. Ils montrent une hémorragie maculaire et des signes d’exsudation sous ou sur la rétine (DSR, IOR)
La DMLA est une urgence médicale. Il est nécessaire de faire des injections intravitréennes d’un anti VEGF dans un délai de 7 jours. Un contrôle mensuel est nécessaire jusqu’à la stabilisation de l’exsudation. Le traitement permet de limiter la progression de la maladie mais ne rétabli en aucun cas la vision.
La DMLA atrophique est une forme qui se manifeste par la baisse d’acuité visuelle progressive surtout pour la vision de près. Contrairement à la DMLA exsudative il n’y a pas de traitement pour lutter contre la forme atrophique. Cependant il est quand même nécessaire de faire des suivis réguliers (tous les 3 mois lors de la première année puis tous les 6 mois) car il y a 20% de chance que la forme atrophique se transforme en forme exsudative.
Pour suivre son évolution il est préconisé de faire une autofluorescence rétinienne.
Il est impératif de s’autosurveiller grâce notamment à une grille d’Amsler. Pour cela il faut vérifier qu’il n’y a pas d’apparition de point noir fixe au centre de la vision. Il faut également vérifier si des lignes (d’une feuille quadrillée par exemple) sont vues droites et non déformées. S’il y a une manifestation d’un de ces symptômes il est important de consulter un ophtalmologiste en urgence.